Histoires courtes de Kei Ohkubo Ce recueil d'histoires courtes accompagne la sortie du 21e tome d’
Arte, concluant l'histoire de la jeune fille qui rêve de devenir peintre dans la Florence du XVIe siècle. Nous y retrouvons cinq anciennes histoires de la mangaka, dont le prototype de son œuvre maîtresse, qui posent les bases de son imaginaire.
Le nom de
Kei Ohkubo est indissociable de celui d’
Arte. Publié au Japon de 2013 à 2025 dans le
Monthly Comic Zenon de Coamix, et en France de 2015 à 2025,
Arte conte l’histoire de l’héroïne du même nom, qui abandonne son statut de noble pour entrer dans un atelier de la Florence du XVIe siècle afin de réaliser son rêve : devenir peintre. Défiant tous les codes moraux et la manière de penser de son époque, Arte est une héroïne au fort caractère dont les aventures ont traversé une décennie.
Titre emblématique des éditions Komikku, celles-ci sortent ce mois de novembre à la fois le 21e tome d’
Arte et ce recueil d’histoires courtes de la mangaka. Signalons que si le tome 21 conclut l’intrigue principale d’
Arte, un vingt-deuxième devrait voir le jour, compilant les histoires annexes et bonus de l’œuvre. Quant au livre qui nous intéresse aujourd’hui, il a été publié au Japon l’an dernier, en 2024, mais contient cinq courts récits publiés entre 2011 et 2013, c’est-à-dire avant le début d’
Arte.
La
Mariée du dragon narre le mariage arrangé entre une princesse guerrière et un prince timide qui cache un secret surprenant.
Hammer – Hammer nous entraîne quant à lui sur une planète lointaine, polluée en raison de la prolifération d’usines, et se concentre sur les liens entre une sœur et un frère, tous deux issus d’une ancienne race.
Dans
Joute, une jeune fille n’a d’autre choix que d’embrasser la carrière de chevalier de tournoi pour rembourser les dettes de son père décédé.
Faust prend place dans la péninsule italienne du XVe siècle et conte l’histoire d’un expert artilleur qui assiste la femme qu’il aime pour protéger leur ville natale d’une horde de mercenaires. Enfin, le recueil se termine sur
La Fille de l’atelier, le prototype d’
Arte, avec le même propos mais une héroïne différente, présentée sur la couverture de l’ouvrage.
Nous y retrouvons le goût de la mangaka pour les contextes historiques et les héroïnes au caractère affirmé, ici de type guerrière à l’exception de
La Fille de l’atelier. Les histoires sont variées et les intrigues se jouent des clichés, avec des héroïnes passionnées ou qui se découvrent des passions, mais ne se comportant généralement pas de la façon attendue. C’est direct, plein de punch, d’optimisme et d’humour.
Un excellent recueil, qu’on connaisse ou non le travail de Kei Ohkubo. Une bonne idée de cadeau de Noël en perspective et une porte d’entrée à l’univers de la mangaka, qui donnera peut-être envie de découvrir
Arte si ce n’est déjà fait, surtout maintenant que la série est achevée.