Le Parfum
Le Parfum est un one-shot signé Kaori Yuki, qui comporte trois chapitres, et plus précisément trois affaires différentes.
On retrouve dans chacune de ces histoires Kanadé, un parfumeur de génie, qui à l'aide de son odorat surdéveloppé, créé des parfums d'une extrême précision de dosage, de composition, mais également avec une touche personnelle qui ravit à coup sûr ses clients.
Toutefois, avoir un tel odorat présente des inconvénients. En effet, il ne peut beaucoup sortir de chez lui, puisque les odeurs de l'extérieur sont parfois très fortes, et certaines même, sentent la mort.
C'est ce qui va conduire Kanadé, ainsi que sa cousine Anaïs, à des enquêtes de meurtres et de vengeance en tout genres.
Dans Le Parfum, l'auteur n'a pour une fois pas beaucoup joué sur le thème du gothique, malgré le fait que les situations des affaires sont assez surréalistes et qu'une atmosphère quelquefois noire pèse.
Le Parfum est assurément un one-shot quelque peu original, avec de bonnes idées, mais on peut tout de même se réjouir qu'il n'y ait qu'un seul volume, puisque aucune histoire ne déçoit. Un bon titre pour les fans de Kaori Yuki et pour ceux qui veulent commencer des titres de l'auteur plus légèrement que ce qu'elle a l'habitude de faire.
Bambina 1
Yûtarô, ou Yû comme on l'appelle plus souvent, est un lycéen lambda, mais n'ayant jamais osé s'approcher d'une fille. Cela le fait conduire à faire partie d'un groupe dont le nom n'est autre que les "Pure Lovers", où chaque membre a une particularité bien spécifique qui les résulte à être toujours puceaux. Il décide un jour de déclarer sa flamme à celle qu'il aime depuis un certain temps, à savoir Yumeko, une jolie fille qui lui a tapé dans l'oeil. Le rendez-vous était pris, Yû était déterminé dans sa tâche, mais alors qu'il vient sur le toit du lycée pour rencontrer sa bien-aimée, il la découvre en train de se faire tripoter par son ennemi !
Avant de continuer, ceux qui ne cherchent pas à lire un manga d'humour sous fond de culottes et de décolletés, passez.
Bambina se présente avec ces caractéristiques, mais assez bien gérés, alors que la plupart des mangas du genre peuvent être plus lourds et vite exaspérer.
Malgré de bonnes idées au départ, cette série se tourne plus dans de petites histoires courtes à la manière des premiers tomes de "Reborn !", avec de l'humour mais aussi un peu d'ecchi, sans tomber dans l'excès.
Le dessin, quelque peu original, peut rebuter au début, mais l'impression de son amélioration au fil des chapitres nous y habitue vite.
Le tome 2 déterminera si la qualité pour le moment acceptable de Bambina se confirmera, et l'on peut même attendre mieux, car la série ne faisant que trois volumes, l'histoire pourrait se décanter assez vite.
Golden Wind 7
Alors que le train en direction de Venezia poursuit son chemin, les combats de stands font rage à l'intérieur !
L'une des particularités de ce septième tome de Golden Wind est qu'elle se passe, très majoritairement, dans un train ! Pour ceux qui sont malades en transports, n'ayez crainte, car les combats sont si passionnants à suivre, que l'on se félicite que cela se passe dans un tel endroit.
L'autre particularité de ce volume : les combats de la bande de Buccellati contre leurs ennemis, deux frères, commencé dès le volume précédent, continue et ne trouve un épilogue qu'au dernier chapitre. Là encore, l'ingéniosité de Hirohiko Araki, qui n'a pourtant pas souvent mis en scène de combats aussi longs, nous laisse passer un très bon moment, avec de l'action, ainsi que beaucoup de suspense suite aux nombreux rebondissements qui se produisent.
De très bons combats donc, dans ce volume de Golden Wind, mais aussi des situations et des dessins étonnants. En effet, le stand de Buccellati ayant le pouvoir de créer des "zip" partout où il veut, ça peut donner des dessins où une grande maîtrise du métier est indispensable. Hirohiko Araki remplit cette fonction, mais il y a toutefois des scènes où les dessins sont si mêlées, qu'il est difficile de distinguer les formes et même l'action qui se produit.
Mais le dernier rebondissement du volume nous fait impatienter en attendant le volume huit. La suite, vite !