Citation:
Bon sang je me fais peur à moi-même, j'ai jamais été aussi méchant avec un manga que pourtant j'adore.
Petit joueur XD
Citation:
Mais où est donc passé le Bleach de la Soul Society […]T_T
C’était au tome 20 et c’était déjà de la crotte.
Si le tome 20 est si salvateur, c’est parc que pour la première fois depuis 10 tomes sil se passe des choses. (Par "des choses", j’entends, "autre chose que de la pure baston gratuite, et enfin des réponses à nos questions")Mais toute l’intrigue de la SS repose sur un pouvoir jusqu’alors totalement inédit, et un "mensonge" du narrateur. C’est une énième mort simulée, c’est faiblard, bref, ça n’a qu’un intérêt scénaristique limité, surtout que sous prétexte de se ménager des pistes scénaristiques on ne nous explique pas les motivations des seconds couteaux :
le kitsuné est mystérieux et ambigu, c’est dans son cahier des charges, l’aveugle fait de grands effets de manches sur le thème philosophico mystique de la justice, Haizen abuse du pouvoir du gel coiffant pour illustrer sa mégalomanie, bref du vide.
C’est à peu près à partir du tome 10 que Tite Kubo ne sait plus ou il va, qu’on ne retrouve pas l’enthousiasme avec lequel il traitait ses personnages, qu’il se perd dans de grands discours grandiloquents, qu’il introduit pléthore de personnages inutiles (Toshiro Hitsugaya, Kenpachi Zarachi pour ne citer que les plus populaires)
J'admet que Je lis Bleach par habitude, par sympathie pour certains personnages, mais le ravissement que je ressent devant la forme (le trait, la mise en page, les devises de début de volume, les pages de chapitres retro-pop…) ne suffit pas à masquer la faiblesse du fond.
Relisez le tome 18, et notamment ce combat avorté entre over-papy-la-tremblotte et les deux Capitaines, c’est à se tordre de rire. Particulièrement le passage où il s’extasie devant leurs doubles zanpakuto. Si deux pauvres mecs chevelus avec un joujou dans chaque main provoquent chez lui une telle fascination, je suggère qu’on lui présente zoro, c’est l’arrêt cardiaque assuré.
On pourra enfin espérer un renouveau de la scène politique de la soul society.
Pour en revenir aux évènements en cours, je ne suis pas traumatisée par la semi déification d’Orihime. Ce n’est pas comme si le shonen manga ne nous avait pas habitués à une montée ne puissance exponentielle de ses protagonistes, et personne, hormis Edgewalker à une date récente, n’a pesté contre le nombre de décès cliniques auxquels Ichigo a survécu, par exemple. C’est quand même un cas médical absolument miraculeux, ce mec.
Le seul mystère sur ce plan-là est de savoir pourquoi est-ce que l’on ne s’injecte pas tous de
l’extrais d’Ichigo en intraveineuse, je pense que ça doit avoir des propriétés curatives stupéfiantes, quoique cela ne fera peut-être pas de vous la personne la moins obtuse du monde.
Et sinon, bah, moi aussi, j’aime bien Ichida, même s’il est, comme tous les autres, terriblement poseur, et le voir sur le devant de la scène me fait apprécier ces derniers chapitres. Tite Kubo nous rejoue le coup du binoclard contre l
e savant fou qui instrumentalise ses créatures, c’est du déjà-vu, c’est meugnon, on sait qu’il faut attendre qu’ils soient tout les deux à l’article de la mort pour obtenir la victoire, donc, on est pas surprit par le cours des évènements. C’est du bleach auquel on est habitués, quoi.