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Matsuri Prod Présente
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Chapitre II : Il est Zennen Zakura !
Après avoir
descendu les 100 mètres de hauteur de la falaise en marchant
lentement, il arrive dans une espèce de bidonville. Il observe les
alentours mais ne voit personne. Une fillette se poste devant lui, à
quelques mètres, saisit un caillou et lui balance mais il l’arrête
sans le toucher.
La
fillette : Va-t-en, sale pirate !
Une femme,
saisissant sa fillette sous les bras : Reviens ici, toi, il peut te
tuer. Excusez-la, elle est encore jeune, elle ne sait pas ce qu’elle
fait.
La fillette :
Mais maman, c’est toi qui as dit qu’il fallait les mettre hors de
cette île, qu’ils étaient puants et qu’ils nous voleraient toutes
nos richesses, que même qu’on en a pas beaucoup !
La femme : Tais-toi ! Le garçon : Des pirates ? Où ça ?
Il n’est pas pirate, il s’appelle Zennen Zakura. La femme : Vous parlez de qui ?
Zakura, se pointant :
Lui. La femme : Vous êtes
bizarre, vous n’avez pas l’air d’être pirate. Zakura : Il l’a déjà dit. La femme : Je vous prie de nous
excuser, surtout ma fille, elle vous a pris pour une de ces
pourritures de pirate qui avaient investi le village et qui étaient
parti vers la base marine après avoir saccagé le village. Zakura : Maintenant que vous le
dites, il a entendu un marine sonner l’alerte aux pirates… Il s’en
est débarrassé. Ils ont fait du mal à son ami, alors il l’a vengé.
La femme : Oh ! Mon
pauvre ! Votre ami doit vous manquer.
Zakura répondit par un
regard vide.
Un homme,
arrivant en trombe : La marine a amené du renfort !!
Zakura ; la femme : Des
renforts ? Pour quoi faire ? L’homme : Pour nous débarrasser des
pirates ! Qu’est-ce qui t’arrive ? Zakura ; la femme : Il s’en est
déjà chargé… L’homme :
Qui ? Zakura ; la femme,
pointant Zakura : Lui. L’homme : Mais c’est génial ! Merci
bonhomme ! Venez, on va le dire aux marines !
Ils se
dirigent vers la rue principale et une femme marine arrive dans leur
direction.
La femme de la
marine : Où sont ces pirates ? Zakura, pointant les ruines de la
base : Par-là. La femme
de la marine : Was* ? Ils ont attaqué la base marine ?
Les gens acquiescent.
La femme de la marine : J’y vais,
ils vont voir, ces sales pirates ! La femme : Il s’en est déjà chargé.
La femme de la marine :
Was ? Ce petit bonhomme ? Laissez-moi rire ! Non ? Sérieux ? C’est
quoi ces pirates ? Hiar ! Hiar ! Hiar ! Zakura : Suivez-le, vous verrez
qu’il n’en reste plus un seul d’entier. La femme de la marine : Suivre qui
? La femme, pointant le
garçon : Lui. La femme de
la marine : Pourquoi parle-t-il de lui à la troisième
personne ? Zakura : Ça
vous regarde pas ! La femme de
la marine : Surveilles un peu ton langage, jeune homme, tu as
affaire à une amirale de la marine ! Zakura : Ça l’avance à quoi de le
savoir ? La femme de la
marine : Grr. Petit effronté ! Zakura : Il s’ennuie… Il ne sait
pas quoi faire… La femme de la
marine : V’là qu’il change de sujet… La femme : Et si on faisait la fête
? Un homme : OUAIS !!!
La femme de la marine :
Euh… Nous allons… regarder ce qui reste de la base…
Tout le
corps de la marine se met en route vers la base.
La femme : Comment avez-vous fait
pour vous débarrasser des pirates ?
Zakura répondit par un
regard vide. La femme rigola un bon coup et les villageois peu à peu
sortis de leurs habitations pour soulever le jeune Zakura et ainsi
l’amener dans la terverne réputée du coin. Ils l’installèrent au
comptoir et le barman servit automatiquement un pichet de Rhum bien
remplit. Le jeune garçon regarde ça comme un bébé regarde un nouvel
objet dont il ignorait l’existence. Il renifle délicatement la
surface du liquide et demande, l’air dégoûté :
Zakura : C’est quoi ce truc qui pue
?
Le barman le regarda, choqué comme s’il avait apprit que
le Rhum n’avait jamais existé.
Barman, bredouillant : Mais… Mais…
Mais c’est du Rhum, t’en as jamais entendu parler ? Zakura : C’est ça, du Rhum ? La «
boisson très prisée des hommes » ? L’« irremplaçable amie des
marines célibataires » ? La « camoufleuse de douleur » ? La «
trompeuse de femme » ? Elle a une odeur aussi agréable que l’anus
d’un cheval atteint de gastro-entérite aiguë et qui vient de faire
ses besoins…
Le barman fut choqué à en perdre ses moyens
comme si on venait de lui révéler que l’alcool n’a jamais été
découvert et qu’on ne le découvrira jamais.
Barman, avec un ton légèrement irrité dans
la voix : Espèce de… Goûtes-le plutôt et tu verras.
Nombreuses sont les personnes qui n’apprécient pas l’odeur mais qui
deviennent accros au goût, alors goûtes…
Pendant ce temps,
les autres villageois faisaient la fête, comme si le règne des
pirates avait duré des années. Ils avaient pour la plupart déjà vidé
leur troisième pichet, et les moins résistants à l’alcool étaient
déjà tous knock out. Zakura regarda toujours avec scepticisme le
pichet de Rhum et se décida à le porter à sa bouche. Dès que le
liquide alcoolisé toucha ses papilles gustatives, il se stoppa dans
son mouvement, les yeux ouverts au maximum. Puis, d’un coup, il vida
le pichet en moins d’une seconde dans son estomac.
Barman, souriant : Bah tu vois ! Tu
as une sacrée descente. Zakura,
comme si ses cordes vocales avaient brûlé : C’est… C’est
infect ! C’est immonde ! Innommable ! Comment pouvez-vous faire
passer ce truc dans votre tube digestif ? Keuf ! Keuf ! Keuf ! Arg !
Il ne s’en remettra pas.
Il lâcha un énorme renvoi avant de
s’écrouler en tremblant comme un vibromasseur neuf dont la pile est
un peu trop puissante. Le barman s’inquiéta et essaya de stopper le
jeune garçon.
Barman
: Hé ! Ça va mec ? Si t’as envie de gerber, fais-le !
Son
petit corps se calma et il se releva. Ses iris était en train de
tourner et étaient teints en rose foncé. Il se gratta la nuque.
Zakura, se tenant le ventre
et le corps ne tenant plus trop debout : Il… Il… Il va bien…
Il ne… supporte pas l’alcool… et il… il n’avait pas envie de gâcher,
aussi infect ceci pouvait-il être. De plus… ça ne se fait pas… de
refuser… un cadeau de remerciement… c’est le… geste qui compte…
Il arrête de tituber au moment où la femme de la marine
revient.
La femme de la
marine, hurlant dans l’oreille de Zakura : T’ETAIS LÀ,
TIRE-AU-FLANC ? !!! SUIS-MOI ET QUE ÇA SAUTE !!!
Elle
l’emporta de force alors qu’il était encore sous l’emprise de
l’alcool, ce qui eut pour conséquence qu’il ne savait pas du tout où
il allait et qu’est-ce qui se passait.
Quelque heures plus
tard, il se réveilla à bord d’un bateau de la marine, sur le pont et
avec un fort mal de crâne. Ils avaient mit les voiles et ils
rentraient vers une base supérieure à celle qui se trouvait sur la
petite île où se trouvait Zakura il y a un assez court moment. Il se
rendit compte que c’était la panique maîtrisée à bord du bateau
parce qu’il y avait une violente tempête et un monstre marin
n’arrangeait pas les choses. Le bateau de moyenne facture ne tarda
pas à céder et Zakura fut projeté en se protégeant d’une lourde
corde qui allait lui faire du mal. Il était au dessus de l’océan et
un autre monstre jaillit pour le gober sans qu’il ne puisse réagir à
cause des séquelles de l’alcool.
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