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Hitsugaya Présente
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Attention à tout ceux qui désirent lire cette Fan fic. Celle-ci se déroule après le dernier Arc de One Piece actuellement en parution au japon. Je vous averti donc que je ferais ici et là du Spoil. Certaines choses apparaissant ici tiennent compte de théories tel un hypothétique nouveau membre d’équipage….
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Chapitre VI : La petite maison dans
la forêt
Assis autour d’une table, quatre soldats étudiaient
soigneusement leurs cartes, le tas de billets au centre de la table
était en jeu. « Alors, tu te couches ? » « Minute ! Je
réfléchis… » « Eh ben ! c’est pas gagné les mecs… » « Ferme
là un peu ! Bon je suis tes 2 000 berrys, et je relance de 500 »
« ….Alors Chef ? » « 2500 berrys tu dis ? Ok pour moi, je
suis, et je rajoute 200 berrys pour voir » « Brelan de roi »
« Mouhahahahahahaha ! Full aux dames par les neufs ! Par ici le
pactole ! » « Quoi !! Mais c’est quoi cette arnaque ! Crazy a
une paire de dame, comment vous pouvez en avoir trois ?? » Le
chef s’arrêta un instant et regarda son jeu, puis celui de Crazy :
« Hmmmm…Effectivement, c’est juste…T’as pas honte de tricher de
façon aussi éhonté Crazy ?!! » Le pauvre Crazy s’apprêta à
protester « Mais j’ai pa…. » « Y a pas de mais ! », tonna le
chef, le regard noir, « Et y a pas intérêt à ce qu’on t’y reprenne !
», il se tourna vers le perdant, « Alors ? Rassuré ? ». Ce
dernier n’était absolument pas dupe, mais suffisamment intelligent
pour connaître la réponse à donner : « Ouais… » La pièce était
entièrement construite en métal, le plafond, les murs, le mobilier,
seul les vitres étaient en verre ( certainement plus pratique pour
laisser passer la lumière…). La partie de poker se déroulait dans
une grande salle, certainement la salle principale avec ses quelques
120 mètres carrés d’espace. Outre quelques spectateurs de cette
partie, on pouvait voir des hommes occupés à aiguiser leurs épées, à
siroter un verre de rhum ou à polir leur armure. La plupart ne
portaient pas cette dernière qui leur tenait trop chaud, elles
étaient toutes accrochées à des portes-manteaux qui ne devaient
tenir debout qu’à leur construction métallique étant donné le poids
qu’ils supportaient. Plus loin un couloir laissait deviner une
grande cuisine où s’affairaient quelques hommes. Un imposant
escalier conduisait au premier et dernier étage où les chambres
étaient présentes ( avec des matelas en mousse, le métal était pas
super confortable...) , suivait une grande salle réservée à la
toilette ( douches, lavabos, WC..). La totalité des soldats
avaient la particularité ( outre une face de crapule ) de porter une
paire de lunettes de soleil, il faut dire qu’aujourd’hui, le soleil
était à son aise, et le métal ayant tendance à réfléchir la
lumière….des lunettes de soleil étaient conseillées ( Ca donnait un
air MIB plutôt amusant..).
Après avoir fourré les liasses de
billets dans sa poche, le Chef se tourna, l’air moqueur, vers les
5-6 « spectateurs » de cette partie de carte : « D’autres
volontaires ? Allez ! Faites pas vos timides, Crazy jouera pas ce
coup-ci. Non ? Vous m’décevez les gars », il remarqua un homme assis
sur une chaise et portant sur le visage une splendide marque de
semelle, « Hey ! Gaz’, ça te tente une p’tite partie ? Ou tu t’es
pas encore remis de cette raclée imaginaire que tu t’es prise ?
Fwahahahahahaha ! » Le dénommé Gaz se retourna, il était dans
une colère noire depuis qu’il était rentré, personne ne le croyait à
propos de ce jeune garçon qui, selon lui, pouvait allonger ses
membres et l’avait ainsi sévèrement rétamé : « Ferme là Moze !
T’es même pas capable d’assumer quand tu triches aux cartes et tu
veux me donner des leçons ? » « Pardon ? Je crois que j’ai mal
entendu, je triche moi ? Dis plutôt que tu n’aime pas la défaite »,
rétorqua Moze sur un ton mielleux, « Remarque, je comprends ton
refus, c’est vrai, on sait jamais, des fois que les cartes se
mettent à s’étirer toute seule comme si elles étaient élastiques… ».
Gaz se leva et s’avança vers Moze, qui avait toujours un sourire
narquois sur le visage. Les hommes s’écartèrent, visiblement ces
deux là étaient plus ou moins les commandants de la garnison. Gaz
s’arrêta une fois arrivé à une vingtaine de centimètres du tricheur
: « Je t’ai déjà expliqué ce qui s’était passé, ce morveux avait
les pouvoirs d’un fruit du démon et avant qu’on ait eu le temps de
comprendre quoique ce soit nous nous sommes fait étaler ! » «
Peuh ! Ca serait pas la première fois que tu racontes n’importe
quoi, j’pense surtout que t’as trop abusé sur le rhum. ‘Serait
préférable que tu fasses le boulot pour lequel t’es payé au lieu de
boire…’fin bon, c’est toi qui vois » La tension montait au fur
et à mesure que Moze se moquait, le ton montait : « TU VAS
PRENDRE UN SACREE LECON SI TU CONTINUES A TE FOUTRE DE MOI !! »
« Houuuu, j’ai peur.. », minauda Moze, « Le méchant garçon
élastique va venir me punir ? » A cran, Gaz porta la main à son
épée avec l’intention de s’en servir quand deux coups secs
retentirent à la porte d’entrée : « Toc ! Toc ! » Moze se
tourna vers l’un de ses subalternes : « Une équipe était de
sortie ? » L’interlocuteur lui répondit d’un signe de tête
négatif. Intrigué, Gaz pointa l’un de ses hommes du doigt :
« Toi, va ouvrir ! »
Cinq minutes plus tôt
« Voilà la baraque en question », dit Pauly. Zorro ne
répondit pas, les deux hommes se dirigèrent vers la porte d’entrée.
« Doit pas être marrant le boulot d’architecte par ici »,
murmura Zorro en contemplant la façade entièrement en acier. «
Bon, on s’invite ? », et joignant le geste à la parole Pauly
s’apprêta à ouvrir la porte, mais Zorro l’arrêta. « Dis donc, on
t’a pas appris à frapper avant d’entrer à Water Seven ? » «
C’est toi qui me parle de politesse, l’hôpital se fout de la charité
ma parole… » « N’empêche, on prévient avant de démolir une
baraque » « Comme quoi il t’arrive de te montrer éduqué »,
conclut Pauly avec un sourire malin. Puis il donna deux coups secs
sur la porte : « Toc ! Toc ! ». Rien ne se passa, puis Zorro
entendit une voix « Toi, va ouvrir ! », il se tourna vers Pauly : «
Et oublie pas de saluer » « Bien sur » La porte s’ouvrit, la
dernière chose dont se souvint le soldat fut le poing de Pauly
* PAFF ! *, son magnifique
vol plané se termina dans une armoire. Zorro et Pauly entrèrent
: une vingtaine de soldats les regardaient, des têtes apparurent
par-dessus la balustrade du premier étage, leur entrée était un
succès. L’un d’eux, certainement un meneur, s’avança : «
Qu’est-ce que ça signifie ? On vous a pas appris la politesse bande
d’enfoirés?!» « Ben on a frappé », répondit Zorro. « Tu
parles de la porte ou du type ? », lui demanda Pauly. « De la
porte » « Et puis on a salué », ajouta l’ingénieur naval. «
Cette fois on parle du type », précisa Zorro. Quelques murmures
s’entendirent dans le groupe de soldats « Ils se foutent de lui là ?
», « Plutôt ouais ». « Hey Moze ! Je crois qu’ils se foutent de
toi » Cette fois, c’était un grand type, portant une marque de
semelle très marquée sur le visage, qui avait parlé. « J’t’ai
rien demandé à toi !! » Sans relever cette remarque, le
protagoniste s’avança : «Bien. Et on peut savoir ce que vous
voulez ? Je vous conseille d’être précis parce qu’ici on a pas trop
le sens de l’humour en ce moment… » « On veut simplement démolir
cette baraque », répondit Zorro avec précision. « Pour quelles
raisons ? » « C’est un contrat », expliqua Pauly Le dénommé
Moze perdit patience : « MAIS MERDE !! C’EST QUI CES ABRUTIS ! VOUS
SAVEZ A QUI VOUS VOUS ATTAQUEZ ?!! » « Vous êtes l’un des
groupes envoyés par un certain Nekano ? », demanda Pauly «
Ouais » « Vous êtes chargé de récoltez les impôts imposé aux
personnes qui vivent dans le secteur qui vous a été attribué ? »
« Ouais » « En particulier un certain Tezuna ? » «
L’espèce de demeuré qui se ballade habillé en banane ? Ouais » «
Bien. C’est sa fille qui nous a chargé de ce contrat » « QUOI
?!! Vous vous foutez de moi ?! Vous allez me dire que cette morveuse
vous a payé ?! » Le regard noir, Pauly sortit le dessin que
leur avait donné Jona : « Ouais ! » Zorro commença à
dégainer son Kitetsu, impatient, un sourire aux lèvres : « Bon,
on va pas y passer la soirée » Moze ne put s’empêcher de reculer
d’un pas, au total ils étaient près d’une trentaine, mais ces deux
gars n’étaient pas n’importe qui, en particulier cet escrimeur qui
dégageait une aura de puissance.
Gaz réagit le premier : «
Eclatez-moi ces deux types !! » Appuyés sur la balustrade du
premier étage, une dizaine d’hommes épaulèrent leurs fusils qu’ils
étaient allés chercher par précaution. « Occupe-toi de l’étage
», dit Zorro à Pauly. « Je m’occupe de ce que je veux »,
répliqua ce dernier en se dirigeant vers l’escalier. Zorro
sortit son Kitetsu et son Yubashiri « Pff…J’espère qu’il y aura
quelques types qui en vaudront la peine.. » « FEU
!! », cria Gaz « Technique à deux sabres.. », murmura Zorro, les
bras écartés, un sabre dirigé vers le plafond, un vers le sol, «
..VOILE D'ACIER ! » Il se
mit à tourner sur lui-même à grande vitesse, ses lames brassant
l’air dans un tourbillon de sifflements, les balles ricochèrent sur
ce mur d’acier et se perdirent dans la salle. Zorro stoppa sa
technique « Pfff…Je déteste utiliser cette technique, elle donne le
tournis.. ». D’un saut Pauly arriva à l’escalier menant au
premier étage, deux soldats en descendaient, il attrapa d’un geste
rapide le premier par le col, et avec force, le propulsa sur le mur
d’acier d’en face. Réagissant, le second soldat zébra l’air de son
sabre, visant le cou de Pauly, ce dernier esquiva instinctivement
en se baissant et répliqua d’un coup sec dans le ventre avant de lui
faire subir le même sort que son comparse. L’ingénieur naval
posa enfin le pied sur le palier du premier étage et eut juste le
temps de reculer d’un pas avant de voir un couteau se planter avec
force là où il se tenait il y a un instant. Il put voir que le
lanceur de couteau se tenait 5 mètres devant lui, il le regardait un
nouveau couteau dans la main : « T’es cuit mon pote » Et
d’un lancer de main, la lame d’acier fusa en direction du front de
Pauly, alors que le lanceur pensait déjà avoir éliminé le fumeur de
cigare, que la lame n’étais plus qu’à quelques centimètres de sa
cible….d’un geste rapide Pauly stoppa la lame entre deux doigts !
« Et… ? », demanda-t-il. Les yeux ronds, le soldat s’apprêta
à lancer un nouveau couteau, similairement deux soldats venait de
prendre en joue l’ingénieur naval. Pauly réagit immédiatement «
Top Nœud ! », une corde
s’enroula autour du lanceur qui n’eut pas le temps de réagir, et
d’un formidable coup d’épaule l’expédia sur les deux tireurs. Avant
que ces derniers ne puissent se relever, Pauly s’élança vers eux et
leur asséna deux puissants coups de pieds, les faisant passer
par-dessus la balustrade. Il se retourna, cinq soldats lui
faisait face : « Purée ! Mais c’est qui ce mec ?! » L’un d’eux
sortit son épée : « On est 5, arrêtez de flipper comme des mauvi..
», il s’interrompit, Pauly était là, devant lui, la main posé sur
son crâne : « Même à 25 ça ne suffirait pas, le nombre importe
peu si la puissance ne suit pas » Et d’un formidable coup de
genoux dans le ventre, il lui fit perdre conscience.
« Mais
c’est pas possible !! Touchez-le au moins », criait Moze.
Esquivant, feintant, parant, Zorro semblait réellement
intouchable, et le pire c’est qu’il avait l’air de s’ennuyer. 15
hommes brassaient l’air de leurs lames sans réussir à percer sa
défense, l’expérience avait depuis longtemps permis à Zorro
d’anticiper les chemins qu’empruntaient les épées, simplement en
regardant les mouvements du poignet. L’un d’eux cru enfin tenir
le bon bout alors que Zorro lui tournait le dos, sans hésitation il
plongea sa lame afin de blesser l’escrimeur, mais au dernier moment,
sans pour autant que Zorro ne se retourne, le Kitetsu s’interposa
!..D’un geste le Yubashiri trancha l’homme avant qu’il puisse
réagir. « Mais Merde !! Sautez-lui tous dessus !! Il pourra pas
tout esquiver ! », vociféra de nouveau Moze, exaspéré qu’à 15 contre
1, ils ne soient pas capable de toucher l’adversaire, c’est bien ce
qu’il pensait, ce type était dangereux… Obéissant, les soldats
foncèrent ensemble sur Zorro « Yaaaahaaaaa !! », ce dernier sourit
« On dirait qu’ils en veulent.. », il dégaina son troisième sabre et
le plaça dans sa bouche, le Wado Ishimonji de Zorro n’avait rien de
rassurant pour ses opposants, mais ces derniers étaient trop occupés
à l’attaquer, il murmura « Technique à trois sabres… ». Les 15
lames s’abattirent dans une pluie d’étincelles, Moze distinguait à
peine le sabreur, il avait forcément été touché. Mais, les yeux
fermés, Zorro avait paré à une vitesse hallucinante la totalité des
coups qui fondirent sur lui, il ouvrit les yeux « … La Passe du Loup !! » un instant
plus tard Moze le vit apparaître hors du cercle formé par ses
soldats, ses lames ayant accompli leur travail de faucheuses. Une
dizaine de soldats tombèrent à terre dans un flot de sang. Les 5
survivants reculèrent d’un pas, ils croyaient l’avoir coincé..Mais
ce type ne faisait que s’amuser avec eux ! Zorro se retourna,
léchant le sang qui coulait lentement sur la pointe de son Kitetsu :
« Alors ? Vous vous arrêtez là.. ? ». Ils reculèrent encore d’un
pas, effrayés par l’assurance de leur adversaire, mais leurs dos se
cognèrent contre le mur..impossible de reculer cette fois.
L’escrimeur leva son bras gauche, tenant le Yubashiri, au-dessus
de sa tête : « La fuite n’a jamais été une solution gratifiante
», dit-il. Il plaça son bras droit, détenant le Kitetsu,
derrière sa tête : « Tourner le dos à son adversaire est une
insulte à son honneur de combattant » Il serra son Wado
Ishimonji entre ses dents : « Mais vous ne vous l’êtes sûrement
pas demandé en pillant les habitants du coin.. » « On se barre
les gars ! Il est malade ce type ! », cria l’un des soldats. «
Technique à trois sabres… », murmura Zorro, « ..CALIBRE 108 !! ». Le mur
d’acier vola littéralement en éclat ! Des morceaux de métal
s’éparpillèrent dans la salle dans un fracas assourdissant, des
nuages de poussières s’élevèrent. Moze toussa, la poussière lui
piquait les yeux, ils auraient du faire un peu plus souvent le
ménage…Enfin elle retomba, il y voyait déjà plus clair, et le
spectacle ne fut guère réjouissant pour lui : Zorro rengainait
tranquillement son Wado Ishimonji et son Yubashiri, un énorme trou
décorait à présent le mur qui séparait cette salle de celle de la
cuisine, mais la technique ne s’était pas arrêtée là, en effet, dans
la cuisine tout ce qui s’était trouvé sur son passage avait été
balayé et un second trou sur le mur séparant la cuisine de
l’extérieur donnait une jolie vue de dehors. En fait un missile
n’aurait pas fait mieux. Les cinq soldats gisaient à terre,
inconscients. « Tu m’crois maintenant quand j’te parlais d’un
garçon élastique ? » Moze se retourna, c’était Gaz qui venait de
se relever : « C’est pas le moment », lui répondit ce dernier.
« Oh si ! Ca l’est » « Non ça ne l’est pas ! Là ! C’est le
moment de s’enfuir » « Et là, Ca ne va pas être possible »,
conclut une voix. C’était Zorro qui s’avançait vers les deux
hommes. A la vue du sabreur, Gaz réagit immédiatement : « Si
tu nous touches un seul cheveux, sa majesté Nekano te fera
poursuivre par les Poulets jusqu’à la mort ! » « Rien à foutre
», répondit-il. Moze s’avança : « Réfléchis bien, lorsqu’on
dira à son excellence Nekano ce que vous avez fait, s’en sera fini
de vous ! » Zorro sourit : « Pour ça, faut encore que tu
sois vivant » « Quoi ?!! Vous allez nous tu.. » Un choc
assourdissant retentit, suivi instantanément d’un cri de douleur.
Zorro se retourna et vit un soldat qui fusa de l’étage pour
finalement briser une vitre du rez-de-chaussée dans un concert
d’éclat de verre, avant de glisser à terre, complètement assommé.
« Je crois qu’il a terminé », dit Zorro. Au même moment,
Pauly apparut au-dessus de la balustrade en pleine extension, une
corde dans chaque main, dont les extrémités étaient enroulées autour
de deux soldats : « Half Knot
Air Drive », cria Pauly avant de propulser ses deux
adversaires de la même façon que le pauvre type que Zorro avait vu
voler, l’un termina lourdement contre la structure métallique du
mur, déformant complètement cette dernière, tandis que l’autre
brisait à son tour l’une des vitres du rez-de-chaussée.
L’ingénieur naval atterrit à côté du bretteur : « T’as fini
? », lui demanda-t-il. « Il reste encore ces deux-là » «
Mais j’comprends pas ! Pourquoi vous obéissez à la demande d’une
sale gamine ?!! », cria Gaz. « On obéit à quelque chose nous ?
», demanda Pauly à Zorro « Ca me dit rien », répondit ce
dernier d’un ton nonchalant. « C’est vous qui nous avez parlé
d’un contrat tout à l’heure !! », s’insurgea Gaz. « Ah bon.. »
« M’en souviens pas » « Vous vous foutez de nous ?! » «
Tu sais que t’es pas en position de t’énerver ? », dit Zorro, «
Aucun contrat ! C’était simplement pour passer le temps ». Gaz
dégaina son sabre : « Raaaaaah !! Y en a marre », dit-il en
s’élançant sur Zorro. Il frappa avec force, mais Zorro para de son
Kitetsu. Le soldat entama immédiatement un demi-tour sur lui-même
afin de viser le flanc gauche de l’escrimeur, ce dernier fit un pas
sur le côté et tendit simplement son pied sur lequel Gaz trébucha,
tombant lamentablement à terre suite à ce croc-en-jambe. Gaz se
releva, ce type était beaucoup trop fort « Deeeeeemon... » Gaz leva la
tête, le sabreur avait sortit ces deux autres sabres et se tenait
dans une position rappelant les cornes d’un démon. « ..SLASH !! » Moze vit l’escrimeur
apparaître derrière Gaz à une vitesse hallucinante, les bras
écartés. Pendant un instant Gaz tint sur ses jambes..puis il
s’écroula dans un giclement de sang. Voyant que Zorro était
occupé à rengainer ses sabres, Moze décida de tenter sa chance,
saisit un fusil par terre et épaula, mais au moment où il
s’apprêtait à appuyer sur la détente, une corde s’enroula autour du
canon de son arme et tira d’un coup sec, la balle partit ricocher
sur le plafond. Deux gouttes de sueurs coulèrent le long de la
joue de Moze : « Merde..Je l’avais oublié l’autre », pensa-t-il
avec fébrilité. Il se retourna, Pauly agitait silencieusement son
index de gauche à droite, lui faisant comprendre que son idée
n’était pas des meilleures. Il ne lui laissa pas le temps de
philosopher sur son erreur. « Nœud de Harnais ! », cria-t-il.
Deux cordes partirent de ses mains et se rejoignirent pour
former un nœud se terminant par une boucle. D’un geste, Pauly passa
la boucle autour du cou de Moze, et d’un lever d’épaule le propulsa
contre un buffet à l’autre bout de la pièce, ce dernier ne se releva
pas.
Zorro ouvrit la porte d’entrée : « Bon, on va
chercher Nami et on rejoint les autres » Il se retourna pour
voir ce qu’en pensait Pauly, ce dernier était occupé à fouiller les
poches des soldats assommés. « Mais qu’est-ce tu fous ? », lui
demanda l’escrimeur. « T’occupes » Une expression de
satisfaction indiqua que l’ingénieur naval avait trouvé ce qu’il
voulait… « ‘Avait plus de feu », expliqua-t-il finalement à
Zorro. Et grattant une allumette trouvé dans une poche, il
ralluma son cigare. « Ouais..faudrait mieux qu’on traîne pas
trop dans cette baraque », lui dit le sabreur. « Je sais »,
répondit-il.
Les deux pirates sortirent et se dirigèrent
vers le chemin qui menait à la maison de Tezuna. Tout à coup Nami
sortit du premier virage, et les voyant elle s’exclama : « Ah
vous êtes là ! Vous en avez mis du temps, je commençais à me
demander ce que vous faisiez ! ». Elle aperçut la maison d’acier
qui reluisait plus loin, plusieurs corps allongés à une certaine
distance des fenêtres et des portes : « Ah ? C’était donc dans
cette maison que vous êtes allés ? » « Une maison ?!»,
interrogea Pauly en continuant à avancer. « Quelle maison ? »,
demanda Zorro sans se retourner. Au même moment l’imposante
baraque grise s’effondra littéralement dans un grand fracas
tonitruant accompagné de nuages de poussières, les piliers avaient
cédé, l’étage était tombé, les murs n’avaient pas résisté. Les
mains sur la hanche, Nami soupira, un sourire sur le visage : «
Finalement, vous êtes super sensibles comme mecs », leur dit-elle
d’un ton malicieux, elle susurra :« Zorro, le défenseur au grand
cœur… ». L’escrimeur grimaça et se retourna, fronçant les
sourcils : « Tu sais que tu joues avec ta vie Nami ?! » La
belle feignit la surprise et la frayeur : « Ooooooh….Ca me
rappelle que tu ne m’as toujours pas remboursé les 230 000 berrys
que je t’ai prêté à Water Seven pour ton matériel de polissage de
sabres…. » « Quoi ?! J’ai pris le strict minimum et ça m’a coûté
2 300 berrys ! Tu l’sais bien, c’est ce que tu m’as prêté dans le
contrat que j’ai signé !! », s’insurgea Zorro avec force. « 2
300 ? », s’étonna faussement Nami, elle réfléchit puis s’exclama : «
………. …Oh ! Je vois ! Je pense que tu as mal lu, il n’y avait pas de
virgule, tu as lu 2 300.00 berrys, mais c’était 230 000 berrys »,
elle sortit une feuille de sa poche et lui montra du doigt un
chiffre : « Tu vois, 230 000 berrys. » « QUOI !! TU TE FOUS DE
MOI NAMI !! TU AS EFFACE LA VIRGULE !! », vociféra Zorro. Nami
le regarda, le visage neutre : « Tu as des preuves ? », lui
demanda-t-elle. Zorro leva les mains pour l’étrangler, ouvrit la
bouche, cherchant une réponse ou une réplique, puis finalement la
referma, ne trouvant rien. Il se retourna, contenant difficilement
sa colère : « Un jour, je te jure que je te tuerai Nami !! »
« Oooooh ! Tu as vu Zorro », lui dit-elle, regardant le contrat,
« Il y a une clause tout en bas, juste au-dessus de ta signature, je
cite : « Et je jure sur mon honneur de combattant que si la
magnifique Nami avec qui je signe ce contrat décède, je me teindrait
les cheveux en orange avant de me suicider » ». Zorro se mordit
les lèvres avec force pour ne pas exploser. Pauly nota
mentalement : « Ne jamais signer de contrat avec la petite traînée.
». Les trois pirates disparurent finalement dans la forêt.
Mais un regard n’avait rien perdu depuis que les combattants
avaient frappé à la porte de l’ex-maison. Un regard assis en haut
d’un imposant séquoia, masqué par la végétation touffue de l’arbre.
Dans l’ombre des feuilles, on ne pouvait distinguer son visage, seul
une espèce de collerette rouge sur le dessus de son crâne dépassait
: « Voilà deux personnes fortes intéressantes.. », murmura-t-il
au sujet des deux pirates, « Nul doute que ça va intéresser le boss
hé hé… ».
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