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Eh cuistot, tu ne veux pas m'aider 10 secondes? - Roronoa Zoro
Chapitre 1112


Episode 1101
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「Chapter Six : Darkness Memories」

「Flashback : Nearly six months ago」

« Wahaahahah ! Luffy, t’es trop, trop fort !! », rit Usopp pendant que son capitaine faisait encore une de ses pitreries.

« Dis Luffy, tu m’apprendras ? », demanda Chopper d’un air rêveur et conquis.

« CHOPPER !! », cria Nami, outrée.

« Désolé Chopper mais le coup de s’étrangler avec sa langue, c’est une de mes techniques spéciales, parce que je suis élastique. Toi mon pauvre, tu pourras jam… », commença Luffy avec un grand sourire.

« ARGGGHH… », s’étouffa le renne qui était devenu tout rouge.

« GYAAAAAAAHH !! QUE QUELQU’UN APPELLE UN MEDECIN, CHOPPER S’EST DEBOITE LA LANGUE !!!! »

Zoro éclata de rire et entre deux salves de moqueries destinées au docteur de l’équipage, il dit :

« Ahahah ! Qu’il est bête ce renne au nez bleu !!... »

Usopp frappa le sabreur, qui s’écroula par terre avec une bosse sur la tête.

« C’EST PAS DROLE ZORO ! EN PLUS, C’EST NOTRE COMPAGNON !! », hurla le canonnier, visiblement irrité.

« Ce qu’il y a, intervint Sanji, c’est que le médecin c’est lui ! »

« Ne vous en faites pas, il n’a rien. », les rassura Robin, qui s’était occupé de Chopper pendant que les autres se disputaient.

« Hey ! Nico Robin, t’es aussi infirmière maintenant ? », questionna Franky, la tête à moitié penchée.

« INFIRMIERE ???! Aaaah… Robin chérie, je suis en train de tomber amoureux… », se perdit le cuisinier.

« Ramasse-toi bien la gueule surtout ! », commenta Zoro, l’air indifférent.

« QUOI ?! Répète ça pour voir ? », le provoqua Sanji en fronçant les sourcils.

« Non, j’ai juste appris les premiers gestes de secours, au cas où. », répondit l’archéologue au cyborg.

Dans la joie et la bonne humeur, le Thousand Sunny faisait voile à toute vitesse, admirablement dirigé par une navigatrice hors pairs, vers leur prochaine destination. L’équipage du chapeau de paille venait de quitter voici environ quatre jours, l’île mythique des hommes-poissons. C’était la première fois qu’ils voyaient une île sous-marine et ce spectacle les avaient conquis, même s’ils avaient eu pas mal de problèmes lors de cette escale.

Au milieu d’un décor bleu azur, le navire de nos amis voguait tranquillement alors que les oiseaux chantaient paisiblement. Leur arrivée à la prochaine étape de leur voyage était programmée dans quelques heures mais Luffy n’en pouvait déjà plus d’impatience à l’idée de visiter un nouvel endroit, une nouvelle scène pour de nouvelles aventures. Qu’allaient-ils trouver cette fois-ci ?

« Luffy, c’est vrai que tu as encore vaincu un capitaine corsaire ? », demanda Chopper, plein d’admiration.

« Ben ouais, je… », tenta d’expliquer l’intéressé.

« Hey, hey ! Chopper ! Je t’ai déjà raconté toute l’histoire au moins dix fois, le coupa Usopp. Je me suis battu comme un lion contre ce Jinbei et puis au moment de lui porter le coup de grâce final, cet imbécile de Luffy m’a devancé ! »

En disant cela, le canonnier avait pris une pose de brave marin des mers comme à son habitude, si bien que le renne eut plein d’étoiles dans les yeux et applaudit vivement le menteur.

« N’oublie pas Chopper, qui suis-je ? », demanda le tireur d’élite.

« Ben, tu es le capitaine… », dit Chopper.

« Le CAPITAINE USOPP, en effet, jeune disciple ! Je suis le CAPITAINE USOPP !! », affirma-t-il, la main droite posée sur son cœur d’un air très fier.

« En parlant de ça, dit Nami, j’en reviens pas qu’on ait encore eu des ennuis avec un corsaire… Avec ça, nos primes vont encore augmenter… »

« Heureusement, répliqua Zoro, sinon je serais déçu… »

« Ouais pour une fois il a raison, déjà que l’autre tête d’algue a une meilleure prime que moi ! », déplora Sanji.

« Moi aussi, j’aurais une prime ? », s’enquit naïvement le docteur.

« Tu ne toucheras aucune prime Chopper, lui expliqua Robin. La prime affichée sur les avis est la somme qu’on peut toucher si on capture la personne recherchée. »

« SERIEUX !?! Moi qui pensais que si on avait une prime, on devenait riche… », dit le médecin avec une voix complètement déprimée.

« Hey, Nico Robin, tu viens de lui briser un vieux rêve je crois… », ajouta Franky, dubitatif.

Lors de leur passage sur l’île des hommes-poissons, nos amis avaient donc eu des ennuis. Ils avaient en effet dû faire face à un autre capitaine corsaire, le chef du peuple aquatique, Jinbei. L’équipage du chapeau de paille avait été séparé en deux groupes lors de leur arrivée sur l’île, Luffy, Usopp, Robin et Sanji, d’un côté et le reste de l’autre, ce qui expliquait pourquoi Chopper n’était pas au courant des détails de l’affrontement entre Luffy et Jinbei. Toutefois, ce dernier était resté dans l’ordre des corsaires malgré sa défaite.

« TERRE !! TERRE !! », cria Usopp, en voyant que le Thousand Sunny approchait de la nouvelle île qu’ils allaient visiter.

Après avoir jeté l’ancre sur le port, nos amis descendirent de leur bateau et se décidèrent à visiter la ville dans laquelle ils venaient d’embarquer. L’île de Barvy était l’endroit rêvé pour tous les amoureux de la fête car l’esprit de convivialité était omniprésent, partout où on posait les pieds. Des ballons à perte de vue, des panneaux gigantesques souhaitant la bienvenue aux visiteurs, des tavernes animées et qui affichaient toujours complets, des ruelles bondées de monde, la joie qui se retrouvait à chaque coin de rue et enfin une superbe jeune fille qui attira tout de suite l’œil exercé de Sanji, tel était le décor de Barvy.

En arrivant, nos amis se séparèrent en plusieurs groupes. Pendant que Sanji partait faire les courses, Chopper, Usopp et Nami avaient décidé de visiter la ville. Pendant que Zoro s’était à nouveau endormi sur le pont du navire, Robin, Franky et Luffy partaient à la recherche d’une taverne afin de refaire le plein de cola pour le cyborg.

**********

Le cuisinier marchait dans les rues enthousiastes de l’île et avait repéré, ici et là, quelques jolies jeunes filles. Mais au moment où il allait essayer d’en séduire une sur laquelle il avait réellement flashé, ses yeux se posèrent sur une fille de rêve qui semblait irréelle…

« 1m64, 89-55-85… WOUHAOUUUUU !!! », pensa Sanji, un cœur ayant pris la place de son œil droit.

Elle était en effet très belle. Elle portait à merveille un léger poncho en soie d’une couleur de bleu ciel, un pantalon d’un rouge assez clair, qui lui arrivait à mi-chemin entre sa cheville et son genou et des sandales de paille. Ses longs cheveux, d’un rose fuchsia éblouissant, lui arrivaient à peu près jusqu’à la taille et ils étaient attachés deux fois par le même ruban blanc : une première fois au niveau de la nuque et une seconde fois vers l’extrémité de sa chevelure. Cependant, malgré sa beauté remarquable, elle portait en elle comme une pointe de nostalgie insondable ainsi qu’une touche d’agacement palpable.

« Mystérieuse et belle… Elle est à croquer !! », se dit Sanji, les deux mains jointes collées à son visage qui venait de prendre un air niais.

Et lorsqu’il rouvrit les yeux et se décida à aller l’aborder, elle avait disparu…

**********

Pendant ce temps, Robin, Franky et Luffy s’étaient décidés quant à la taverne qu’ils allaient choisir pour y passer un bon moment. Ils entrèrent donc dans un bâtiment aux allures délabrées mais qui inspirait toutefois une atmosphère accueillante.

« Wow ! Quelle ville animée, dit Luffy le sourire aux lèvres, si ça se trouve, on pourra enfin recruter notre musicien ! »

« T’es lourd avec ton musicien, chapeau de paille ! Et d’ailleurs, je te signale que je joue de la guitare ! », protesta Franky en prenant l’une de ses poses : jambes fléchies et les deux mains tendues devant son visage.

« En effet, mais tu chantes faux alors c’est plutôt gênant… », remarqua Robin avec un brin d’ironie dans sa voix.

« T’as un problème, Nico Robin ?... », la menaça le cyborg, d’un ton agressif.

Nos amis venaient de s’asseoir à l’une des rares tables libres de la taverne et avaient commandé leurs consommations. Ils étaient entourés d’une foule plutôt épaisse et des brouhahas, qui n’en finissaient pas, se faisaient entendre.

Tout semblait paisible en ce lieu de jovialité. Mais c’était sans compter sur un élément perturbateur qui allait attirer l’attention des pirates. Peu de temps après que Luffy et ses deux compagnons s’étaient installés, un groupe de six hommes entrèrent à leur tour dans la taverne… avec grand bruit ! Ils poussèrent la porte avec fracas et hurlèrent de rire. En se faufilant vers le bar, ils renversèrent plusieurs tables sous les yeux ébahis mais également effrayés de la plupart des clients honnêtes. Arrivés à hauteur de la bande du chapeau de paille, ils s’arrêtèrent. Ils regardèrent Luffy qui leur semblait être un môme qui s’était trompé d’endroit. L’un d’eux grinça des dents et d’un geste vif, prit le verre du capitaine et lui renversa le contenu sur sa tête.

A ce moment là, Franky se leva d’un bond, prêt à faire la fête aux agresseurs. Mais…

« STOP FRANKY ! », l’arrêta son capitaine.

« Mais chapeau de paille… », commença le cyborg, visiblement surpris par la réaction de son interlocuteur.

« C’est un ordre, Franky. », dit-il, concluant ainsi la discussion.

Franky eut l’air de s’énerver mais d’après la loi tacite des pirates, il devait obéissance à son capitaine, il se rassit donc, ravalant sa fierté. Les clients de la taverne commencèrent à parler entre eux et à commenter ce qui était en train de se passer quand les six hommes éclatèrent d’un rire glacial.

« Voyez-vous ça ! Le grand costaux se fait arrêter par le mioche, c’est donc le gamin le chef ?! », dit un des six gredins.

« Ferme-la, tête à claques !! », ordonna le cyborg.

« Quoi ?! », s’étonna son vis-à-vis.

« FERME-LA, J’AI DIT !! SINON, ORDRE OU PAS, JE TE REFAIS TON PORTRAIT, CONNARD !!! », affirma Franky sur un ton très convaincant.

Un léger silence suivit. Mais lorsque l’adversaire de Franky voulut remettre de la poudre au feu, l’un de ses amis l’arrêta : il était devenu écarlate, semblant se réveiller d’un long rêve. Il venait de se rendre compte de quelque chose et balbutia :

« Attends… Ce gamin… Ce n’est pas n’importe qui… C’est LUFFY AU CHAPEAU DE PAILLE, un homme recherché activement par… le GOUVERNEMENT MONDIAL !!!... »

Après un moment de consternation, la taverne se vida, en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, dans un vacarme sourd, les gens se bousculant afin de sortir les premiers, ils avaient bien trop peur d’être pris dans une dispute qui impliquait un pirate d’une telle réputation. Hormis Luffy, Franky et Robin, il ne restait plus que les forbans dans la salle. Ces derniers étaient abasourdis par la révélation de leur ami.

« Pourquoi as-tu arrêté Franky, Luffy ? demanda Robin, étonnée. Parce que tu penses qu’ils n’en valent pas la peine peut-être ?… »

« Nan, répondit Luffy en désignant la porte de la taverne du doigt. Parce que je pense qu’il y a quelqu’un de plus concerné que nous par rapport à ces minables… »

Et à l’endroit où Luffy avait pointé son doigt se tenait… la jeune fille que Sanji avait repéré quelques instants plus tôt ! Elle s’avança d’un pas décidé et s’arrêta devant les assaillants de nos amis.

« Votre chef m’a volé un objet auquel je tiens énormément, dîtes-moi où il se trouve… », dit-elle, en passant sa main droite dans les cheveux.

Les bandits étaient encore sous le choc d’avoir appris qu’ils avaient failli faire la dernière erreur de leur vie en défiant Luffy, mais avec l’arrivée de la jeune fille, ils reprirent de l’assurance et l’un d’eux prit la parole en ces termes :

« Peut-être qu’on est pas de taille face à Luffy au chapeau de paille – il se tourna vers l’intéressé et avec une courbette, il dit : Veuillez accepter nos plus plates excuses pour vous avoir provoqué. Mais toi, fillette, crois pas qu’on va se laisser faire. »

« Eh bien, dit-elle, impassible, je crois que vous allez bien y être obligés… »

A l’entente de ces mots, ils s’énervèrent et prirent d’assaut la jeune fille, qui recula instantanément d’un bond, évitant ainsi les bras musclés de ses ennemis qui s’apprêtaient à s’abattre sur elle.

« Je crois que j’ai pas vraiment le choix… », finit-elle.

« SUUPEER !! Je suis carburé à fond !!! La bonne humeur revient ! », cria soudain Franky, qui venait de se recharger en cola.

Luffy ferma les yeux et mit une main sur son chapeau de paille, il esquissait un léger sourire. Robin avait croisé ses bras, prête à intervenir pour aider la jeune inconnue.

« Robin, je crois pas qu’elle aura besoin d’aide… », dit Luffy, faisant ainsi baisser les bras de son amie.

Et le capitaine avait raison car le combat fut de courte durée. La jeune fille semblait tourner autour de ses adversaires, insaisissable… Et par de toutes petites attaques, qui effleuraient à peine ceux qu’elle visait, elle mit hors d’état de nuire les six forbans en un clin d’œil.

Elle prit alors l’un des six par le col de sa veste et le menaça :

« Tu as trois secondes pour me dire où se trouve ton chef… »

« Je ne sais pas de quoi tu parles !! », protesta-t-il.

« Trois… »

« Mais enfin, tu dois faire erreur !... »

« Deux… »

« Qu’est-ce que tu veux, bon sang ! »

« Un… »

« Il se trouve dans la grande cabane désaffectée derrière le pont qui sépare la ville de la vallée !! », finit par avouer le brigand à toute vitesse, la sueur lui dégoulinant partout sur le front.

« Merci. », se contenta de dire la jeune fille avant de lâcher sa prise.

**********

Au même moment, sur le Thousand Sunny, Zoro venait d’être réveillé par un bruit étrange, si bien qu’il décidât de descendre du navire pour voir ce qu’il se passait. A cet instant là, il n’avait pas encore remplacé son sabre brisé lors de l’affrontement final de la bataille d’Enies Lobby. Il prit donc les deux sabres posés sur le pont du bateau et les mit à sa ceinture. Quelqu’un l’interpela alors qu’il venait de poser un pied à terre :

« Eh ! J’ai comme l’impression que tes sabres valent une petite fortune… Tu me les donnes gentiment ou bien je dois… »

« Et t’es qui, enfoiré ? », demanda Zoro d’un œil mauvais, il ne s’était visiblement pas levé du bon pied.

« LAISSE-MOI FINIR MES PHRASES AVANT DE PARLER !! SALE ENFLURE DE PIRATE !!! », cria son assaillant.

« M’en fous de tes phrases, si tu cherches la bagarre, dis-le tout de suite, on perdra moins de temps ! », répliqua Zoro d’un ton glacial.

Son opposant était interloqué. Après le moment d’étonnement, il fonça sur le sabreur, tout énervé qu’il était. Zoro tendit ses deux bras le long de son corps et dit :

« Minable, même pas besoin d’utiliser mes sabres contre toi… »

「Technique sans sabre : Poing du gorille」

Et son adversaire s’explosa la tête la première par terre, assommé par un coup de poing destructeur de l’épéiste. Zoro s’avança et se plaça à sa hauteur, il lança un regard noir sur celui qu’il venait d’étaler et demanda :

« Alors tu vas me dire qui t’es, bordel ? »

« Pitié monsieur, je ne suis qu’un pion au service du voleur le plus éminent qui soit… Si tu veux le tuer, il se trouve dans la grande cabane désaffectée de… », commença à avouer le brigand.

« Pffff… Espèce de bras cassé ! », le coupa Zoro en lui donnant un ultime coup de pied qui l’envoya au doux pays des rêves.

Le sabreur mit les mains dans ses poches et se dirigea vers la ville où l’animation était toujours totale. Mais il se fit arrêter par une voix.

« Roronoa Zoro, quelle surprise !! »

« Décidément, un train en cache un autre hein ?! », dit Zoro avec ironie.

« Je me présente Roronoa, je suis Fikano, un chasseur de pirates, tout comme toi… Enfin, tout comme toi avant ta carrière de pirate ! »

L’homme qui se présentait devant le sabreur était à peu près de la même taille que lui et portait une veste légèrement déboutonnée, un pantalon bleu ainsi qu’un sabre d’une grande finition à sa ceinture.

« Et tu me veux quoi ? Pas m’arrêter j’espère, parce que je suis de mauvaise humeur, l’autre nul m’a réveillé en pleine sieste !... », rétorqua le sabreur avec un sourire sombre.

« Non, non ! J’ai trop de respect pour toi, pour vouloir t’arrêter… A vrai dire, en tant que manieur de sabres, je t’admire ! Tout ce que je veux, c’est un combat contre toi… », répondit avec tact Fikano.

Zoro resta silencieux un instant avant de tourner le dos à son interlocuteur et fit quelques pas pour s’éloigner de celui-ci, avant de se retourner et de le regarder dans les yeux.

« OK, ça me va ! Je peux pas décliner un défi, sinon mon honneur en prendrais un coup ! », dit-il en mettant un pouce sur la garde du Wadô Ichimonji.

« Parfait, j’ai bien fait d’attendre ton arrivée sur cette île. Après l’incident d’Enies Lobby, j’avais calculé l’itinéraire programmé par le Log Pose et il indiquait que vous feriez escale sur Barvy. », expliqua Fikano.

« Trêve de bavardages, allons-y ! C’est quand tu veux. », dit Zoro avec assurance.

« Avant de commencer le duel, j’y mets quand même une condition… Chacun ne pourra utiliser qu’un seul sabre… », précisa Fikano.

« Même avec ça, tu gagneras pas de toute façon ! », sourit Zoro en détachant le Kitetsu de sa ceinture.

Fikano dégaina alors son sabre, qui possédait une garde de forme ovale, joliment incrusté de gravures anciennes, un manche de nacre blanc, ainsi qu’une lame d’une blancheur sans égale. Zoro en fit de même et dévoila à la lueur du soleil, le Wadô Ichimonji. Un coup de vent passa par là et en rasant le sol, souleva une tempête de poussière. C’était sous ce décor que le premier coup de leur confrontation fut porté…

**********

Pendant ce temps, Sanji arpentait toujours le cœur de la ville dans le but de trouver les meilleurs ingrédients pour garnir son frigo mais également les plus jolies filles pour s’exercer à l’art magnifique de la drague. Il poussa un homme de grande corpulence, puis un autre et se faufila au sein de la foule : il se dirigeait d’un pas décidé vers une superbe créature qu’il venait de repérer. Mais juste quand il allait lui adresser la parole, elle se fit agresser par trois hommes qui avaient l’air vraiment néfaste.

« Salut beauté, dit l’un d’eux. Je vois que tu as des bijoux de grande valeur… Donne-les-nous, si tu veux pas d’ennuis !! »

A ces mots, Sanji bouillit de rage et intervint sur le coup, la mine décidée à donner une grande correction à ces malotrus.

« Je vous suggère de laisser cette jolie jeune fille tranquille si vous ne voulez pas être cuisinés de telle sorte que même vos mères ne vous reconnaitraient pas ! », menaça le gentleman avec un sourire démentiel.

« C’est qui cet abruti ? », demanda l’un des voleurs.

« Laisse, je m’en occupe. », affirma le deuxième.

« Encore un qui sait pas qu’on travaille pour Lokart, l’éminent voleur !... », ajouta un troisième.

« Bon, ben tant pis pour vous, je vous aurais prévenu… », dit Sanji avec calme, la main droite posée sur son épaule gauche.

Il se jeta alors au milieu des trois brigands et posa ses deux mains au sol, puis en les faisant tourner, il donna une rafale de coups de pied à ses adversaires qui furent KO en un rien de temps. La jeune fille que Sanji venait de sauver d’un affreux vol, eut l’air complètement conquise par cet homme au grand cœur.

« Merci beaucoup. », dit-elle avec un sourire et des lueurs dans les yeux.

« A votre service mademoiselle… », répondit Sanji en s’agenouillant et en prenant la main de la déesse alors que le cœur refit son apparition à la place de son œil découvert.

Le courant semblait passer entre eux et s’il avait disposé de quelques minutes de plus, le cuisinier aurait certainement invité la jolie demoiselle à diner mais… tout à coup, un coup de pied d’une violence terrible l’envoya littéralement dans le décor. Les passants s’arrêtèrent même pour jeter un œil et voir si le malheureux Sanji était encore vivant. La personne qui venait de mettre ce dernier à terre n’était autre que… Nami !

« J’espère qu’il ne vous a pas importuné, mademoiselle. », dit Nami avec une courbette.

« Non, non, au contraire, il m’a… », commença la jeune fille.

Mais Nami s’était déjà dirigée d’un pas ferme vers celui qu’elle venait de presque tuer, et attrapa celui-ci par l’oreille droite et lui souffla d’un ton démoniaque à l’oreille :

« Viens avec moi toi !! Tu vas regretter de jouer les tombeurs et d’embêter tout le monde… »

« Mais Nami… WOUHAOU !!! CE QUE TU ES BELLE SOUS CET ANGLE !!! », cria Sanji d’un air totalement idiot.

La navigatrice, qui portait un léger décolleté, s’était en effet penchée pour parler au cuisinier si bien que ce dernier avait entrevu sa poitrine. Nami devint alors rouge à vue d’œil et lorsque sa transformation fut complète, elle éclata :

« VAS EN ENFER, SALE PERVERS !!! »

Et d’un poing hargneux, elle envoya Sanji dire bonjour aux oiseaux, tout là haut, dans le ciel, ce qui laissa une trainée de cœur dans l’air. Chopper et Usopp rattrapèrent alors Nami.

« Aaah… Aaaah… Qu’est-ce qui t’as pris de courir comme ça Nami ? », s’enquit Usopp, incrédule.

« Elle est trop rapide Nami… », admira Chopper, en croisant ses pattes.

« Cet imbécile de Sanji allait encore ennuyer une fille avec ses histoires ! », s’énerva Nami.

« Mais non, je vous assure, il ne me dérangeait… », intervint la fille en question.

« NE PRENEZ PAS SA DEFENSE !! », la terrifia la navigatrice en brandissant son poing, de telle sorte que la pauvre jeune fille qui n’avait rien demandé, se sauva à vive allure.

**********

« Allez quoi ! Rejoint notre équipage !! », implora Luffy, des étoiles dans les yeux.

« Je ne peux pas, répondit la jeune fille qui avait débarrassé la taverne des six brigands. Je dois récupérer quelque chose que m’a volé le chef de ces forbans… »

« HEY !! CHAPEAU DE PAILLE !!... », commença Franky avant de fondre en larmes.

« Que t’arrive t-il encore, Franky ? », demanda Robin, intriguée.

« TU VOIS PAS QUE CHAPEAU DE PAILLE EST EN TRAIN DE SE PRENDRE UN RATEAU PAR UNE FILLE ??? C’est trop triste… », s’expliqua Franky, en sanglotant la bouche grande ouverte.

« Euh… Je ne crois pas qu’il pensait à ça en fait… », dit Robin, incrédule, l’air désespérée par l’attitude du cyborg.

Nos amis avaient quitté la taverne car le patron l’avait exigé, il ne voulait pas que des pirates aussi recherchés qu’eux ne souillassent son établissement. Luffy, Franky, Robin et leur nouvelle amie se trouvaient ainsi sur la place centrale de la ville et étaient assis sur les rebords de la fontaine qui trônait là.

« C’est quoi que tu veux récupérer ? demanda Luffy en penchant la tête sur le côté. Je peux t’aider si tu veux mais… Je t’en prie, fais partie de notre équipage, t’as dit que t’étais musicienne !! »

« Je ne peux pas, capitaine. Je suis désolée… », répondit-elle, inflexible.
Luffy se cura alors le nez et se leva d’un bond. Il fit les cent pas durant un moment et soudain se tourna vers la jeune fille et comme pris par un sursaut de lucidité, il lui posa la question suivante :

« Au fait, c’est quoi ton nom ? »

« MAIS BORDEL, IL LE FAIT EXPRES OU QUOI A ETRE AUSSI LENT !!! », hurla de colère Franky.

Robin se contenta de mettre une main devant sa bouche et de rire de bon cœur. Surprise, la personne à qui s’adressait la question se frotta la tête et dit :

« Euh… Il t’en a fallu du temps pour me demander ça, capitaine. Je suis Amy. »

« Boah… Tu nous as pas demandé qui on était non plus… », se défendit le chapeau de paille.

« C’est parce que vous avez vos têtes sur toutes les affiches alors pas mal de monde commence à vous connaître, dont moi… », développa Amy, compréhensive.

A ce moment là, Robin posa ses yeux sur une affiche postée sur un mur d’un bâtiment alentour, il s’agissait d’un avis de recherche : « WANTED : KAHELIA AMY. 69 000 000. DEAD OR ALIVE. ».

« Sur cet avis de recherche, c’est toi Amy ? », demanda la jeune femme, légèrement étonnée.

« Hein ? Ah oui, c’est moi… J’ai été contrainte de faire certaines choses… », se contenta-t-elle d’expliquer après avoir jeté un regard en direction de l’affiche.

« Bon ! Alors qu’est-ce que tu veux récupérer au chef des voleurs ? », insista Luffy, revenant à la charge à un instant où Amy ne s’y attendait pas.

Après un silence plutôt long, elle se décida à enfin donner une réponse :

« Ce voleur a profité d’une inattention de ma part pour me prendre ma flûte, la Smetana, qui représente une grande valeur pour moi… »

« Smetana… Ce n’est pas le nom d’un musicien extrêmement reconnu qui a vécu voilà une centaine d’années ? », demanda Robin, faisant état de sa grande culture.

« Tout à fait ! Tu t’y connais en musique, Robin ? C’est d’ailleurs pour ça que ce satané Lokart me l’a volé, parce que cette flûte peut se revendre à des dizaines de millions comme elle a appartenu à monsieur Smetana. », dit Amy.

« Elle a appartenu à ce compositeur de génie ? », s’étonna Franky, prenant une de ses poses de mec super classe.

« Oui mais je tiens à cette flûte pour une autre raison, plus personnelle… », compléta Amy d’un air rêveur.

« Bien !! On va t’aider à récupérer ce que ce Lokart t’a piqué !! Et après, tu seras un membre de notre équipage !!! », déclara Luffy en faisant craquer ses doigts avec détermination.

「To be continued」


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